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Conseils, formation en gestion différenciée, jardins sauvages et pédagogiques, animations, jardin ouvert à la visite, pépinière plants et graines d'espèces locales à Talmontiers.

Une fois qu’elles sont cultivées, elles ne sont plus sauvages ! Et toute plante cultivée a été sauvage un jour, et l’est encore quelque part (ou bien ses ancêtres avant la sélection). Mais les plantes qui nous intéressent ici vivent à l'état sauvage dans nos régions, et n’ont pas été modifiées par la sélection horticole. Mais pourquoi donc un tel intérêt pour ces plantes, jusqu’à présent peu cultivées, et encore moins commercialisées ?

La réponse est certainement évidente, pour la majorité de nos lecteurs et clients... Mais il faut penser à convaincre et à répandre notre passion, et ce, pas seulement dans un simple but commercial. Car si cette lecture amène quelqu’un, à récolter des graines de fleurs sauvages communes lors de ses promenades, à laisser fleurir et grainer quelques jolies spontanées, à laisser tomber les traitements chimiques, à transformer une partie de son gazon en prairie de fauche ou à remplacer ses thuyas par une haie champêtre, ce texte aura déjà rempli un de ses buts.

Résumer clairement et succinctement l’intérêt de la culture de tels végétaux, alors qu’elle est le sujet de nombreux ouvrages (voir bibliographie), est difficile :

But scientifique ou pédagogique.

Aspect esthétique de certaines plantes sauvages, aussi spectaculaires que certaines horticoles ou exotiques ; mais aussi des beautés plus discrètes, d’autres pouvant servir de faire-valoir à leurs compagnes plus sophistiquées, intéressantes en masses, ou bien en mélange d’inspiration “naturelle” s’intégrant aux paysages. On mesure souvent très mal la beauté, ou l’intérêt en général, de ce qui nous est familier... Certaines plantes répandues dans les jardins sont indigènes, même si on ne le sait pas toujours. De nouvelles indigènes gagnent peu à peu les pépinières et leurs catalogues. Mais il y en a encore tellement de méconnues !

Et l’on peut parfois se demander si l’accumulation disparate, au plan biogéographique et phytosociologique, de plantes spectaculaires, souvent déformées par la sélection et appelée pompeusement “paysage”, n’est pas dû, non seulement à un manque de connaissance, mais aussi de talent de la part de leurs auteurs (un bambou près d’une lavande par exemple). Le véritable talent ne serait-il pas de produire du beau, du fonctionnel, de l’utile, certainement pas du nocif, avec du simple, de l’économique, du local afin de préserver la diversité du monde ?

Intérêt écologique, car ces plantes font partie de nos écosystèmes et servent de gîtes et de couverts, à de nombreux consommateurs primaires, bases des chaînes alimentaires. Si l’environnement n’est pas trop dégradé et si le jardin est assez mature, aucun parasite ni aucun autre petit végétarien ne peuvent devenir des fléaux. Ils font simplement partie intégrante du jardin... et de la planète !

Un autre point important est la diversité génétique au sein de chaque espèce, favorisant des populations dynamiques, aux individus variables et subissant une selection naturelle. A contrario de cultivars horticoles clonés.

Intérêt pratique de diverses manières : plantes alimentaires, médicinales, tinctoriales, fourragères, mellifères...

Intérêt patrimonial, en participant d’une certaine manière, à la sauvegarde de certaines plantes devenues rares, mais aussi de la faune vivant à leurs dépends.

LE JARDIN SAUVAGE :

Tout cela se traduit par le fait, qu’il y a de la place pour des plantes indigènes dans tous les types de jardins... Dans les jardins dits”naturels “ou “sauvages” tout d’abord. Ce sont des jardins où l’on sauvegarde, restaure, complète ou reconstitue des biotopes naturels ou subnaturels, c’est-à-dire induits par des activités humaines plus ou moins extensives. Si, à l’origine, le jardinier se défendait contre la nature sauvage non contrôlée, qu’il repoussait hors des limites de son terrain dans le simple but de survivre, aujourd’hui, certains jardiniers participent à leur niveau, à la protection d’îlots de nature contre les activités humaines biocides.

Ceci pour la nature elle-même, mais aussi par curiosité, pour leur bien-être et leur équilibre, par goût tout simplement... L’idée que l’on se fait du paradis, donc du jardin, évolue au fur et à mesure que l’état de la planète se dégrade... Et le moindre îlot de nature n’est pas vain, dès lors qu’il s’inscrit dans un réseau, que l’on peut espérer de plus en plus dense.

Les ignorants et les mauvaises langues prétendent que ce ne sont pas des jardins. Pourtant, la reconstitution patiente de groupements végétaux, la normalisation progressive de la teneur en azote des sols trop riches, l’élimination d’une partie des plantes les plus envahissantes au profit des plus timides, dont les semences sont répandues et favorisées, tout cela n’est pas un travail horticole banal, mais c’est indéniablement du jardinage ! Ce n’est pas plagier la nature que de s’en inspirer, et tirer partie de ses processus plutôt que de lutter contre.

Et si les effets de ce travail qui se veulent discrets ne sautent pas aux yeux, si le jardin met des années à prendre forme, le résultat, dont l’entretien extensif n’est pas la moindre des qualités, est une joie pour le propriétaire ou le gestionnaire, pour qui le tape-à-l’œil n’est pas le but. La réussite de ce genre de jardin se jauge en effet, sur des critères pour le moins étrangers au commun des jardiniers. C’est le nombre d’espèces d’oiseaux nicheurs, de batraciens et de libellules se reproduisant dans la mare nouvellement aménagée, le maintien, voire l’augmentation des populations de reptiles, de criquets, de papillons, d’araignées...

Et chaque apparition d’une espèce nouvelle est une satisfaction, une victoire même, qui paraîtra probablement ridicule à un trop grand nombre. Dans ce genre de jardin, la plante spontanée a plus de valeur que la plante introduite ! Et cette dernière n’aura d’intérêt que si elle se naturalise, échappant en partie au contrôle du jardinier. À condition toutefois qu’elle ne devienne pas une peste envahissante, menaçant la diversité du jardin, voire des environs…

Quelques Marroniers, Mahonias, Lilas, Grandes Pervenches, Lunaires ou Géraniums macrorhizum dans les bois, ce n’est pas grave, mais méfiez-vous des Bambous, Asters lancéolées, Cerisiers tardifs, Ailanthes, Robiniers, Buddleias, Rudbeckias laciniés, Impatiens, Rhododendrons pontiques, Jussies, Azollas, Elodées, etc ... et surtout de l’inexpugnable Renouée du Japon !

Mais même lorsque l’on n’est pas un naturaliste féru de tel ou tel domaine, les simples sensibilités, bon sens et intuition peuvent amener n’importe quel jardinier ou agriculteur, à remettre certains principes et pratiques en question. En effet, au voisinage d’un jardin productif, le maintien, la réintroduction ou l’introduction d’espèces locales, en mélange permet de nourrir de façon diversifiée et équilibrée les animaux, abeilles, poules, lapins, petits bétails...

Cela permet aussi d’avoir des plantes médicinales sous la main, et même un appoint alimentaire : pissenlits, mûres, orties pour les plus connues, mais aussi bien d’autres à découvrir ou à redécouvrir. Mais, par dessus tout, ces espaces un peu sauvages servent de tampons ou de réservoirs, d’où les prédateurs peuvent intervenir dans les cultures. Ceci est particulièrement important si on cultive “bio” bien sûr, surtout dans un environnement dégradé. Et c’est, malheureusement de plus en plus le cas, et pas seulement en ville !

Enfin, ces biotopes “naturels” entretenus de façon extensive demandent, en général un sol pauvre. En effet, l’appauvrissement du sol dans une certaine limite, génère un enrichissement de la diversité biologique, ainsi qu’un ralentissement de la dynamique et une baisse de la productivité. Donc, de plus en plus équilibré, le jardin demande de moins en moins d’entretien et génère de moins en moins de déchets. Ceci est surtout vrai pour les milieux herbacés, ouverts et non boisés.

Donc, cet appauvrissement se réalise progressivement, bien plus difficilement et, surtout, plus lentement qu’un enrichissement, par l’évacuation des déchets générés par l’entretien. Et ce sont eux qui fourniront des nutriments, sous forme de cendres, de mulch (ou paillage), de purins végétaux, de compost, de fumier animal, au potager et d'autres cultures productrices, dans une gestion en circuit fermé non génératrice de déchets verts, et non consommatrice d’engrais chimiques. On n’invente rien, on décrit simplement cette agriculture qui générait une nature diversifiée, de beaux paysages, une nourriture saine, des emplois...

Le bétail remplaçait alors la grande faune disparue, en exploitant extensivement des zones peu productives et en maintenant des biotopes tels que les pelouses sèches, les prairies tourbeuses ou inondables. On n’avait pas encore eu l’idée de cultiver intensivement de la nourriture pour les bêtes (ou pire…) ! Ou bien de livrer à des machines et à la décharge des hectares de “gazons” engraissés et arrosés… Et les tondeuses "mulching" n'apauvrissent pas la terre, ce qui entraine un rythme de tontes effréné.

Quant au jardin dit d’agrément, de plus en plus répandu, il est bien souvent banal, un morne gazon cerné de thuyas... Et si vous n’avez pas envie de faire comme le voisin, qui n’a, soit disant, pas le temps de faire autrement, mais qui n’arrête pas de tondre, d’arroser, de pulvériser, de tailler, de balayer et de remplir des sacs poubelles...

Si un jardin n’est pas un jardin pour vous, sans papillons, sans chants d’oiseaux, d’insectes et de batraciens, sans cueillettes gourmandes, sans aventures plus ou moins imaginaires ni de découvertes bien réelles, pour les petits et les grands, sans senteurs ni couleurs, sans diversité... bref, sans vie... Si le mot “propre” ne veut rien dire pour vous au jardin, du moins s’il n’a pas la même signification, que concernant la moquette de votre salon...

Si vous êtes prêt à prendre comme un compliment, la réflexion du voisin s’exclamant “c’est la forêt vierge !”... Alors ce catalogue est pour vous ! Commencez donc par un petit coin, et puis…

Il s’agit avant tout d’espèces indigènes du Bassin Parisien au sens large, mais aussi d’un peu de toute la France, pour autant que les plantes en question se naturalisent, voire végètent assez bien pour produire des graines viables sur notre terrain. Ce dernier est situé au carrefour de l’Ile-de-France, de la Picardie et de la Haute-Normandie, plus exactement entre le Pays de Bray, celui de Thelle, les Vexin Français et Normands. Le terrain, situé dans une région calcaire est plutôt neutre, suite à une décalcification de la surface ; il est en pente, le bas étant soumis aux crues de l’Epte, le haut est plus sec, surtout là où la pente est très accentuée, exposée au sud-ouest. Tout ceci explique la grande diversité de végétaux que l’on cultive, n’excluant que les flores maritimes des hautes altitudes, des terrains très acides et les plus thermophiles des méditerranéennes.

Certaines plantes proposées sont d’origine exotique et naturalisées dans notre pays. Elles ont été choisies soit pour leur beauté, soit pour leur utilité envers notre faune. Même quelques invasives sont présentées dans un but pédagogique. Bien les connaître peut être utile ... Mais elles ne sont pas à répandre inconsidérément. Quelques plantes exotiques ou horticoles, choisies sur des coups de cœur, n’échappent pas à notre manie de la multiplication. Elles peuvent surprendre, mais nous ne sommes pas du tout intolérants, contrairement à ceux qui dédaignent tout ce qui pousse tout seul.

Notre choix est, bien entendu, appelé à s’étendre d’année en année. Mais attention, certaines plantes sont encore peu disponibles (voir code). Des diaporamas vous feront découvrir une partie de notre gamme, dans notre jardin, parfois dans un autre aménagé par nos soins.

Attention, il se peut que certains genres botaniques nous réservent quelques hybridations... Et puis, une erreur de détermination est toujours possible, aussi, nous vous serions reconnaissants de nous signaler tout ce que vous trouveriez suspect.

Si vous recherchez d’urgence une plante qui n’est pas dans ce catalogue, mais devrait faire partie de la gamme qui nous intéresse, demandez toujours, nous en aurons peut-être aussi, car nous n’avons pas pu tout mettre...

Pour chaque plante sont décrits, sans terme phytosociologique compliqué, l’origine géographique et l’habitat. Si rien n’est précisé à propos de l’origine, c’est que grosso modo, toute la France est comprise dans l’aire de répartition. Concernant l’habitat, un seul terme peut prêter à confusion, c’est celui de “pelouse”. Lorsqu’on parle de végétation naturelle, une pelouse est un tapis peu élevé et peu dense d’herbacées.

La plupart du temps, cette végétation se maintient naturellement, sans fauche ni pâturage, contrairement aux prairies, plus denses et plus hautes (sauf, évidemment après fauche ou surpâturage). Cela est dû à la pauvreté du sol, sa faible épaisseur et sa sécheresse, ou bien au climat (hauts de falaises maritimes, pelouses alpines). Parfois, en plaine, un pâturage extensif, en voie de disparition, aidait à leur maintien face à un boisement lent, mais inéluctable.

A l’opposé, la mégaphorbiaie est un ensemble d’herbacées hautes, sur des sols riches et humides. Enfin, “coupe” sous-entend coupe forestière, milieu proche des friches agricoles ou urbaines, une friche étant un espace ayant subi une activité humaine, récemment abandonnée.On peut résumer le schéma de base de la dynamique progressive de la végétation, ainsi : terrain nu/annuelles pionnières/friche bisannuelle/ friche herbeuse, mégaphorbiaie, prairie ou pelouse, selon les sols, le climat et l’action animale ou humaine/broussailles/boisement pionnier/forêt. Lorsque la forêt tombe, on retourne plus ou moins en arrière (on parle de régression, sans que ce soit péjoratif).

S’il n’est pas précisé que la plante préfère un terrain riche, sous-entendu principalement en azote, c’est qu’elle en préfère un pauvre. En tout cas, qu’elle s’en contentera et sera à l’abri, sans trop d’interventions jardinières, de la concurrence d’une flore souvent banale, productive (en l’occurrence, de déchets) et dynamique.

Pour cultiver une plante, gardez toujours à l’esprit son habitat naturel, et les autres espèces l’accompagnant. Car, si l’on peut passer outre, en jardinage classique, une partie de ses “exigences”, qui résultent plutôt des effets de la concurrence, tout redevient plus compliqué dans un jardin sauvage. Il y a un monde entre faire pousser une plante et la naturaliser. Il est toujours bon, au début, de donner un coup de pouce aux jeunes plants insérés dans une végétation déjà en place, en désherbant et en fauchant autour, même dans le jardin le plus “sauvage”. Vous n’aurez gagné que lorsque la plante fleurira, grainera et, surtout germera aux alentours (presque) sans votre aide.

Si l’on veut se contenter de faire pousser les plantes sauvages comme dans un jardin classique, c’est-à-dire avec quelques désherbages et arrosages, cette rubrique décrit le meilleur parti que l’on peut tirer de chaque espèce, avec, en particulier, des suggestions d’associations de plantes aux exigences similaires. De tels massifs à base de plantes sauvages, éventuellement mêlées d’exotiques et d’horticoles, est déjà un grand pas vers la protection de la microfaune, et n'est pas incompatible avec des zones plus sauvages, en s’éloignant de la maison par exemple, ou plus jardinées en s’en rapprochant. Vous pouvez aussi d’abord cultiver une espèce, pour apprendre à la connaître, qu’elle s’étoffe et se multiplie, avant de la lâcher en liberté pour qu’elle se naturalise, dans des zones plus sauvages.

Sont également notés pour d'autres usages : alimentaires, mellifères, médicinaux... pour des propriétés bien marquées, toutes n’étant pas signalées, loin de là. Et le style télégraphique est toujours de rigueur, aussi sommes-nous à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. La toxicité des plantes les plus violentes est notée dans cette rubrique.

Les chiffres indiqués ont été repris dans une littérature variée ; ils ne sont pas garantis et sont indicatifs, car c’est variable et sont arrondis. De plus, nos graines sont triées artisanalement, parfois assez grossièrement... mais il vaut mieux cela que de belles graines bien “propres”, qui ne lèvent pas ou ne donnent pas ce que l’on attendait. En compensation, les graines mélangées de déchets mal triés, sont fournies en de plus grandes quantités.

Ces chiffres permettent, outre de savoir le prix de “la” graine, de réaliser des mélanges équilibrés et de semer à une densité raisonnable. Pour tous les semis d’herbacées, ne jamais dépasser environ 500 à 1 000 graines au mètre carré, moins pour de grosses plantes, molènes ou coronilles variées, par exemple.

Tous ces conseils sont issus de notre propre expérience. En règle générale, il faut se méfier du raisonnement suivant : ce sont des plantes sauvages, c’est du costaud, il suffit de jeter les graines, c’est comme ça que cela se passe dans la nature... Et bien pas du tout, et vous seriez très déçu ! Dans la nature, il y a énormément de pertes et seule une infime proportion des semences tombées au hasard, donne des plantes qui se reproduisent. Alors, surtout si vous ne possédez une plante que sous forme de semences, qui plus est en faible quantité, ne comptez pas sur le hasard. Préférez la pépinière pour les arbres et les arbustes.

De grands containers, sans trop serrer les graines permettent aux racines, d’être à leur aise avant le repiquage, et le terreau se desséchera moins vite qu’en terrines trop plates. N’hésitez pas à garder un semis parfois... plusieurs années avant qu’il ne lève. Mais nous proposons en plants, la plupart des espèces difficiles à multiplier ainsi, et nous vous les proposerons bientôt. En ce qui concerne les vivaces, à part celles à racines pivotantes, semez au choix, en pépinière ou en pleine terre. Les caisses en polystyrène des poissonniers sont très bien, mais préférez le semis en godets pour les plantes se repiquant mal, les campanules et légumineuses en particulier. Les annuelles, les bisannuelles et les vivaces à pivot sont semées plutôt en pleine terre. Encore que ces dernières, angéliques, fenouils, méconopsis... peuvent être à la rigueur semées dans de grands containers comme les ligneux.

Les semis en pleine terre se font en terrain désherbé et ameubli, mais des espèces robustes et bon marché peuvent se contenter d’un terrain dénudé, rapporté ou à la végétation dégarnie. Une bonne méthode, pour diversifier une prairie, plus simple que le repiquage de godets, c'est l’arrachage de touffes d’herbes, remplacées par des pincées de graines.

Si aucune saison préférable de semis n’est précisée, le semis peut être indifféremment effectué au début du printemps ou au début de l’automne.

Plus une graine est grosse, plus elle doit être enfouie, plus elle est fine et moins elle le supporte. C’est pourquoi les mélanges de graines peuvent être livrés en deux lots, les grosses graines à semer d’abord, et à enfouir, les fines à simplement plaquer par roulage ou par piétinement.

Parfois, une plante est qualifiée d’envahissante. Ce n’est pas péjoratif et souvent utile ; mais il faut le savoir et bien tirer partie de ces végétaux. Enfin, nous vous recommandons de suivre les calendriers lunaires du jardinage.

Il est impossible de présenter un grand choix de plantes sortant de l’ordinaire, en godets et containers, la demande n’étant pas très prévisible. De plus, ces présentations ont leurs limites, surtout concernant des plantes que l’on espère rapidement autonomes, sans arrosage etc. En effet, les substrats très humifères que l’on est obligé de mettre dans les pots, sont très différents des terrains que les plantes rencontreront en pleine terre.

À ce problème d’adaptation s’ajoute la conformation des racines confinées, dont le chevelu est très concentré en surface et vulnérable. Et puis dans un jardin sauvage, une prairie, la végétation déjà en place a vite fait d’envoyer des racines dans la tourbe enrichie de la nouvelle, opérant par là une concurrence souvent fatale. Une belle plante en pot est forcément une plante réclamant des soins après la plantation. Enfin, cette présentation augmente notablement les frais de port.

Nous préférons donc proposer la plupart de nos plantes en graines ou à racines nues. Ces plants (sous-entendu à racines nues, à quelques exceptions près, celles ne le supportant pas), issus de semis, divisions, drageons, stolons, marcottes seront évidement expédiés à une saison propice et convenablement emballés. Ils pourront rester quelques jours dans leur emballage, au frais et à l’abri du gel. Un arrosage après la plantation sera obligatoire, et bien souvent suffisant si la plante est adaptée à l’endroit...

Cela ne dispense pas d’une surveillance, et de quelques autres arrosages éventuels le premier été. Années après années, nous proposons de plus en plus d’espèces en plants, car nous avons remarqué une réticence de la part de nos clients vis-à-vis des graines (excepté en mélange)…

Et c’est bien dommage, car c’est le moyen le plus passionnant et le plus économique d’obtenir de grandes quantités de plants. Lancez-vous ! Vous avez la main verte sans vous en douter. Il n’y a tout de même pas que les anglais, qui savent semer autre chose que des radis ou du gazon !

Toutes les espèces peuvent être préparées en godets ou containers sur demande, accompagnée d’une commande ferme, après la consultation des tarifs.

Un code correspond à la disponibilité des plantes :

1 : bonne disponibilité, jusqu’à quelques centaines de grammes de graines ou centaines de plants.

2 : disponibilité assurée jusqu’à quelques dizaines de grammes de graines ou dizaines de plants.

3 : disponibilité assurée pour un sachet de graines, ou jusqu’à cinq plants.

4 : sur demande à l’avance, pour un sachet de graines ou jusqu’à trois plants.

Dans l’ensemble, les meilleures saisons pour passer commande sont les suivantes :

  • Novembre-décembre, voire jusqu’à mars pour les arbres et arbustes à racines nues.
  • Février à avril, ou août à octobre pour les herbacées à racines nues.
  • Août à octobre pour les vivaces bulbeuses.
  • Mars à juillet, voire à septembre pour les plantes palustres et aquatiques.

Quand vous voulez pour les plantes en pots, mais soignez l’arrosage la première année si vous plantez après avril.

Quand vous voulez aussi pour tout ce qui est sur demande, code 4, mais patience, les plantes de cette catégorie peuvent demander plusieurs mois de préparation…Avant juin pour les graines ; nous pouvons ainsi mieux planifier nos récoltes estivales et vous recevrez des graines fraîches sitôt récoltées, ce qui est indispensable pour beaucoup d’espèces. De toute façon, la meilleure saison de semis des plantes sauvages est, globalement, septembre-novembre.

Vous pouvez encore commander en février-mars, des graines d’espèces supportant le semis printanier après le stockage, bien disponibles en quantité, codes 1 ou 2.

Les commandes comportant plusieurs catégories peuvent être expédiées en plusieurs fois, celles passées en dehors des périodes idéales ou concernant des plantes “sur demande”, longues à préparer seront mises en attente. Dans tous les cas, le chèque joint à la commande ne sera encaissé que lorsque le plus gros de la commande, sinon la totalité sera expédiée.

Pour de très grandes quantités, quelle que soit la présentation, graines, plants, pots, veuillez nous contacter pour les tarifs et éventuellement mettre en place un contrat de culture.

Ne cherchez pas la T. V. A., notre entreprise n’y est pas assujettie.

Un code correspond aux prix :

A : 1 à 100 unités : 1,50 euro ; 100 à 500 unités  : 1 euro ; 500 et plus : 0,75 euro.

B : 1 à 10 unités : 1,75 euro ; 10 à 50 unités : 1,50 euro ; 50 unités et plus : 1,25 euro.

C : 1 à 10 unités : 2 euros ; 10 à 50 unités : 1,75 euro.

D : 3,50 euros.

E : 5 euros.

Ajoutez ensuite 5 euros de frais de port et d’emballage. Tous les paiements se font à la commande.

Les plantes voyagent aux risques et périls du client.

Nous n’avons pas de mélange tout prêt, standard. Chaque cas étant particulier, il sera réalisé à la demande, selon de multiples critères aboutissant à des mélanges équilibrés, qui collent aux sites, aux usages et aux goûts de chacun. Aussi, une fois que vous aurez opté pour un type de mélange, veuillez nous indiquer la région, la nature du terrain, les plantes spontanées qui y poussent, le cas échéant, l’altitude.

Pour avoir un bon mélange diversifié, mieux vaut le commander avant juin, époque du début des récoltes, pour le recevoir à l’automne, la meilleure saison de semis des fleurs sauvages. Si vous êtes pressé, le préciser, dans ce cas, le mélange sera aussi équilibré, mais moins diversifié, et il manquera peut-être quelques plantes typiques.

La composition exacte du mélange vous sera envoyée avec lui, avec éventuellement des conseils complémentaires. La composition peut aussi être décidée d’un commun accord avant l'expédition, mais après la commande ferme, car la mise au point d’un bon mélange est un long travail. Toutes les graines de mélanges, comme les autres, sont issues de notre production, excepté quelques messicoles, et une partie des graminées et des légumineuses à gazon ou fourragères issues de la grande production, éventuellement des cultivars. Attention, nous vous déconseillons de nous acheter un mélange sans graminée, pour l’associer à un quelconque mélange à gazon ou fourrager contenant, par exemple, du ray grass, du dactyle, du fromental, de la houlque...

Nous n’avons pas de mélange pour sous-bois, car beaucoup de plantes les composant ne donnent que peu de graines ou difficile à récolter. Le repiquage est conseillé, associé à des semis espèce par espèce.

Outre la vente par correspondance, notre entreprise propose les prestations suivantes :

Il est possible de visiter notre jardin de démonstration, sur rendez-vous, en semaine ou le samedi. Les mois de mai - juin sont conseillés, comme pour la plupart des jardins. La vente sur place est possible, sans commande préalable pour ce qui concerne les plantes et graines disponibles, sans longue préparation et si la saison s’y prête.

Nous réalisons, entretenons, restaurons, réhabilitons des jardins, des zones naturelles, des carrières, des mares etc. dans un secteur incluant St-Germain-en-Laye, Mantes-la Jolie, Vernon, Les Andelys, Rouen, Neufchâtel-en-Bray, Grandvilliers, Beauvais, Méru et le Nord-Ouest de Paris. Conception et devis gratuits si nous réalisons les travaux. Notre petite structure est bien adaptée aux jardins de particuliers, mais aussi aux jardins pédagogiques scolaires, aux plantations de mares de villages, aux massifs urbains, à l’entretien sélectif de zones naturelles de faibles étendues, dans le cadre de parcs régionaux ou pour les conservatoires de sites, ou pour toute autre petite réalisation correspondant à nos compétences et notre spécialité, y compris dans le cadre de sous-traitances.

Un service de conseils par correspondance est possible et gratuit, sauf les frais de port, uniquement pour toute commande supérieure à 150 euros.

Pour les bureaux d’études, mairies, etc. vous pouvez nous consulter, notamment pour la mise au point de mélanges de graines (étude du site, de la végétation spontanée, choix des espèces selon des critères phytosociologiques, esthétiques, conseils pour l’entretien), ou pour des relevés botaniques ou phytosociologiques.

Enfin, sur le même secteur que celui délimité plus haut, nous pouvons organiser des sorties naturalistes guidées. Soit vous désirez un commentaire sur les richesses d’un lieu de votre choix, soit nous décidons de l’endroit à vous faire visiter, en fonction des espèces ou milieux qui vous intéressent. Nos compétences incluent la botanique, l’herpétologie et l’ornithologie, en plus des connaissances fragmentaires en mammalogie, entomologie, mycologie. Le tarif est de 75 euros la demi-journée ou 120 euros la journée, quel que soit le nombre de personnes.

Si vous possédez en culture l’une des plantes suivantes, et que quelque chose vous intéresse dans notre catalogue, contactez-nous afin que l’on se mette d’accord pour un échange : Gymnocarpium robertianum, Oreopteris limbosperma, Dryopteris aemula et cristata, Polystichum lonchitis, Cryptogramma crispa, Scirpus mucronatus et triqueter, Iris spuria ssp maritima, Lilium pyrenaicum, Cicuta virosa, Bunium bulbocastanum, Peucedanum palustre, Adenostyle alliariae et alpina, Aster amellus, Cicerbita alpina et plumieri, Hieracium lanatum, Leuzea rhapontica, Senecio doria, Cirsium tuberosum et dissectum, Cardamine pentaphylos, Géranium sylvaticum ssp rivulare, Primula farinosa, Lonicera pyrenaica, Convolvulus cantabrica, Chamaecytisus supinus, Genista anglica et germanica, Lupinus nootkatensis, Hedysarum boutignyanum, coronarium et hedysaroides, Lathyrus palustris, Ononis fruticosa, Vicia incana, sylvatica et orobus, Swertia perennis, Nepeta latifolia, Lathraea squamaria (graines fraîches), Phyteuma nigrum, Campanula latifolia, Lobelia urens, Cotoneaster nebrodensis, Crataegus azarollus, Pyrus amygdaloides, nivalis et salvifolius, Polygonum alpinum, Valeriana pyrenaica.

Les livres suivants font partie de nos préférés, et nous espérons qu’ils sont toujours édités :

  • Flore d’Europe occidentale ; Marjorie Blamey ; Flammarion.
  • Guide des fleurs sauvages ; Fitter ; Delachaux et Niestlé.
  • Graminées, carex, joncs, fougères ; Fitter ; Delachaux et Niestlé.
  • Flore forestière française, Institut pour le Développement Forestier..
  • Guide des groupements végétaux de la région parisienne ; Marcel Bournérias ; Belin.
  • Encyclopédie des plantes comestibles de France ; François Couplan ; Equilibre.
  • Fleurs sauvages et jardins ; John Stevens ; Hatier.
  • Créez votre jardin sauvage de Chris Baines et Une mare naturelle dans votre jardin de Hartmut Wilke ; Terre Vivante.
  • Prairies fleuries, Christopher lloyd ; Ulmer.
  • La prairie est vivante, Geiser, Krebs ; Silva.
  • La série d’ouvrages de Roger Phillips ; La Maison Rustique.
  • Les plantes vivaces et leurs milieux de Hansen et Stahl ; Ulmer.
  • Les fascicules pédagogiques des clubs CPN.
  • Jardin naturel, Vincent Albouy, Delachaux et Niestlé.

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