36 Bis Rue Dufour Lebrun

60590 TALMONTIERS

France

09 74 56 35 48

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03 44 84 92 96 (Répondeur disponible)

Conseils, formation en gestion différenciée, jardins sauvages et pédagogiques, animations, jardin ouvert à la visite, pépinière plants et graines d'espèces locales à Talmontiers.

Bienvenue dans notre jardin !

Nous espérons que notre site vous donnera envie de commander des plantes que vous ne trouverez pas ailleurs, de nous rendre visite, de faire appel à nos services, simplement de glaner des renseignements, ou même de rêver…

Pour les visites, vous pouvez venir toute l'année, uniquement sur rendez-vous (de préférence par email). Les visites sont libres, 6 € par personne, gratuites pour les moins de 16 ans. Les visites guidées, pour les groupes sont à 50 €, quel que soit le nombre de personnes (éviter plus de 20).

Un grand merci à tous ceux qui nous ont fait confiance,  nous ont encouragés et nous ont fait connaître depuis 1998. Egalement à tous les clients, visiteurs, stagiaires, wwoofers, amis, famille qui ont donné leurs photos.

Si l'on veut résumer la spécificité de notre travail, c'est le respect du sol, le moins bouleversé possible et de la flore en place, dans laquelle on opère un tri pour l'accueil de nouvelles espèces. Celles-ci doivent s'accorder et se naturaliser parmi les spontanées. Soit de préférence des espèces indigènes, si méconnues de l'horticulture. La phytosociologie étant un excellent outil de jardinage . Le "Bournérias" (voir bibliographie) est une référence, mais aussi la banque de données SOPHY (pour chaque plante, la liste des autres espèces les plus fréquentes dans les relevés floristiques), ou le travail de Phillippe Julves (tableaux Baseflor et Baseveg). Des sites très bien illustrés comme Atlas Biotopov Slovenska font rêver et donnent l'inspiration. A ma connaissance, peu de jardiniers se réfèrent ainsi à la Nature et son analyse fine, et il faut saluer les exceptions,, comme Permaforêt qui utilise SOPHY.

Il faut toujours garder à l'esprit que ce qui fait la végétation, ce sont les conditions de climat, de sol et l'entretien. Sol qui doit être le plus pauvre possible pour une maintenance extensive de milieux ouverts. Car chez nous, le climax est la forêt. Ce sol peut être plus riche si l'on veut produire, boiser ou entretenir beaucoup. Ou plus pauvre, permettant des molieux ouverts diversifiés à entretien extensif. Et à l'échelle de temps et d'espace d'un jardin, sans certains maillons de l'écosystème, comme les herbivores, l'entretien est indispensable à la biodiversité  ainsi qu'à l'harmonie et au confort.. Rajouter des plantes reste un détail, un plus. C'est même à proscrire si la végétation spontanée est intéressante, comme dans une réserve naturelle.

Jardiner, c'est concentrer, diversifier et accélérer, pas contrarier.

Les Jardins dits Naturalistes sont à la mode chez les anglophones. Mais il s'agit pour eux toujours d'images superficielles, d'impression de Nature à destination d'ignorants qui n'en sauront pas plus ainsi. Et des coûts au m2 incroyables ! En prime,  la dissémination des invasives de demain. Et il s'agit aussi, dans ces jardins, toujours de contrôle, l''égo ne lâchant pas prise si facilement, surtout lorsqu'on ne connaît pas la Nature et qu'on ne peut lui faire confiance.

On peut encore lire des horreurs, comme par exemple, que la Nature n'est que chaos et mort, que seul l'Homme, jardinier, paysagiste, artiste, technicien, peut y mettre bon ordre. Ben voyons, la mort serait-elle éliminée des jardins ? Et les perturbations anthropiques qui altèrent le bel ordonnancement naturel seraient elles devenues positives ? Je pense qu'elles l'ont déjà été et que les actions jardinières peuvent se muer en actions biogènes, diversifiantes, mais pas en continuant de remplacer des paysages et des écosystèmes résilients par des scénettes antipédagogiques, simplistes, dispendieuses et biocides.

Sous estimer le risque des invasives (organismes exogènes envahissants), par ignorance, intérêt ou mauvaise fois me paraît une très mauvaise idée. Leur dissémination et le chaos biogéographique qui résulte de cet aspect de la mondialisation est le troisième facteur de disparition d'espèces. Et coûte très cher. Pollueurs/payeurs ? on en reparlera bientôt je suppose. Des initiatives comme le label "Végétal Local" vont dans le bon sens.

En tout cas, mon jardin s'appelle Le Jardin du Naturalistei depuis 1992, en hommage à Paul Jovet, botaniste du XXe siècle, qui avait son Jardin d'un Naturaliste à Paris, où était regroupée la flore sauvage de la ville.

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